Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Dalfouze Blog

Dalfouze Blog
Publicité
23 janvier 2009

Mohammed VI, Barack Obama, alliés de la liberté et de la démocratie

Une coïncidence remarquable a voulu qu'à quelques heures de la date d'investiture de Barack Obama comme quarante-quatrième président des Etats-Unis, Sa Majesté le Roi Mohammed reçoive Thomas Riley, ambassadeur américain qui faisait ses adieux au Souverain après avoir achevé sa mission au Maroc. Le changement de « locataire » s'opérait non seulement à la Maison-Blanche, mais à la résidence à Rabat également. Jusqu'à nouvel ordre, le Maroc ne connaît pas le nouvel représentant des Etats-Unis, Barack Obama ne l'ayant peut-être pas encore choisi et encore moins désigné.

Entre-temps, le nouveau président américain a pris officiellement ses fonctions et lancé ses premières initiatives, qui nourrissent d'ores et déjà de riches commentaires. Il part ainsi, conforté par un soutien international dont le moins que l'on puisse dire est qu'il est quasi-unanime. Celui que lui apporte Sa Majesté le Roi Mohammed VI demeure à la fois précieux et significatif. Il est fondé sur le nouvel espoir et la volonté de changement qu'incarne le nouveau président des Etats-Unis d'Amérique. Car, le Roi du Maroc vient de lui adresser un message de félicitations de grande portée, qui a valeur de symbole, d'autant plus qu'il s'agit d'un texte qui sort du commun.

Long, chaleureux et profond, il se veut un témoignage de la relation exceptionnelle qui existe entre le Maroc et les Etats-Unis, de l'amitié entre les deux peuples qui ne s'est jamais démentie au cours d'un long parcours, de l'exaltation des idéaux de liberté, de démocratie et de justice que nos deux chefs d'Etat partagent et, enfin, de leur attachement irréductible aux droits de l'Homme. Tout en effet semble rapprocher le Roi du Maroc et le président des Etats-Unis, qui à deux ans près, ont le même âge et incarnent la nouvelle génération de dirigeants portés par la puissante vague populaire et une légitimité incontestable.

Le message de Sa Majesté le Roi au président américain dresse avec justesse l'état des lieux de la relation séculaire entre le Maroc et les Etats-Unis. Plusieurs aspects de cette relation sont traités avec la rigueur et la pertinence qui leur reviennent. La relation bilatérale entre les deux pays est exemplaire, pour ne pas dire exceptionnelle. Le Maroc a toujours été un allié de cette Amérique généreuse, terre des libertés et de l'unité nationale.

L'amitié entre les deux pays remonte à plus de 230 années, des écrits, des documents historiques – notamment l'échange de correspondance entre le Roi Mohammed Ben Abdallah du Maroc et George Washington – l'attestent et l'inscrivent dans une profondeur historique. Sa Majesté Mohammed VI évoque à plusieurs reprises, dans son message à Barack Obama, l'expression de « peuple américain ami ». Ainsi, non seulement rappelle-t-il une dimension de cette relation, mais l'inscrit-il comme un pilier de la coopération bilatérale qui s'articule sur une convergence, politique, économique, culturelle et humaine. « Il s'agit pour nous, affirme le Souverain, de poursuivre résolument le développement du partenariat stratégique privilégié qui lie nos deux pays ». C'est peu dire que le partenariat stratégique est renforcé par l'adjectif de « privilégié », parce qu'il correspond, disons répond en écho à la réalité historique des relations entre les deux pays. Privilégiées, ces relations ? Elles sont exceptionnelles, à vrai dire.

Les gouvernements américains qui se succèdent depuis des lustres apprécient régulièrement à sa juste valeur une telle dimension. Plus encore : depuis l'accession en 1999 de S.M. Mohammed VI au Trône, ils n'ont pas de mots et de qualificatifs assez forts pour soutenir les réformes et les changements initiés par le Souverain sur le plan politique, économique, social, religieux, voire même régional, puisque le projet d'autonomie soumis à l'ONU pour venir à bout du conflit du Sahara et favoriser la paix et la stabilité dans la région reçoit un soutien précieux et positif des Etats-Unis.

Pendant les longues années de la Guerre froide, mettant face à face les Etats-Unis d'Amérique et la l'ex-URSS, confrontant deux conceptions impériales du monde, le communisme et le libéralisme – d'autres disaient à l'époque, la dictature et la liberté -, le Maroc était d'emblée dans le giron stratégique américain. Notre pays avait fait le choix de la liberté, du multipartisme et du pluralisme. Sur un plan stratégique, il revendiquait un « neutralisme actif », davantage proche des pays occidentaux que des Etats communistes dont l'influence, en Afrique notamment, voire au Maghreb, avait provoqué des conséquences ravageuses sur l'unité et la cohésion de nombreux pays.

La relation maroco-américaine peut encore, et certainement mieux, se prévaloir des valeurs que les deux chefs d'Etat, S.M. Mohammed VI et le président Obama, partagent : l'attachement à la démocratie, la liberté et la justice. Le Souverain souligne à ce propos que « ces rapports ont pour fondement le partage des valeurs humaines universelles, en l'occurrence la démocratie, les droits de l'Homme, la dignité humaine, la justice, l'équité, la dissémination des valeurs de la tolérance et de modération, la coexistence entre les religions et les civilisations et le rejet de la violence, de la haine, de l'extrémisme et du terrorisme… » .

Sa Majesté le Roi apporte en aval aussi ce qui constitue l'autre dimension au constat d'engagement : « Les efforts sincères et dévoués en faveur de la solidarité concrète, du progrès et du co-développement », a-t-il précisé. Le plaidoyer royal pour une relation constructive et privilégiée entre le Maroc et les Etats-Unis puise ses fondements dans une ambition commune d'édifier un cadre partenarial – une sorte de « partnership » - où chacun voue le respect nécessaire à l'autre et, en même temps, soutient l'émergence d'un nouvel ordre et une vision de développement équitable.

Le message royal aborde la nécessité, par ailleurs, de l'édification d'un ensemble maghrébin à laquelle les Etats-Unis peuvent largement contribuer. Le Maghreb, dont la population totalise près de 100 millions d'habitants, fédère des potentialités humaines, économiques et civilisationnelles immenses et généreuses. Il peut en effet constituer un ensemble géoéconomique viable et d'autant plus porteur d'espoirs qu'il est à la porte de l'Europe, de l'Afrique et du Monde arabe. C'est inspiré d'une pertinente volonté et d'une grande clairvoyance que Sa Majesté le Roi estime à cet égard qu'il est « question d'œuvrer à l'émergence, dans un esprit de complémentarité, d'une union maghrébine intégrée et de s'employer à l'édification d'un espace régional où les peuples pourront profiter des bienfaits de la sécurité et de la prospérité ».
   
Tiré de: LE MATIN DU SAHARA ET DU MAGHREB

Publicité
Publicité
22 janvier 2009

Amnesty International: La fermeture du centre de Guantanamo, "un grand pas en avant"

Londres,- L'organisation internationale pour la défense des droits humains Amnesty International (AI, basée à Londres) s'est félicitée jeudi de la décision du Président américain, Barack Obama, de fermer le centre de détention de Guantanamo, la qualifiant de "grand pas en avant".

La décision est un signe de la volonté de la nouvelle administration de corriger les erreurs du passé, a dit Mme Irene Khan, Secrétaire général D'Amnesty.

"Il s'agit clairement d'un pas important dans la bonne direction", a insisté Mme Khan dans un communiqué, relevant que "le calendrier et les modalités sont désormais les points essentiels - le procès ou la libération de ces plus de 240 prisonniers ont déjà des années de retard".

"En accordant la priorité à la fermeture de Guantanamo dans les premières 48 heures au pouvoir, le Président Obama envoie un message important au reste du monde que les Etats-Unis sont en train de fermer un sombre chapitre de leur histoire", a souligné la responsable, appelant l'Administration Obama à continuer à oeuvrer d'une manière urgente "pour réparer les erreurs commises au cours des sept dernières années au nom de la lutte contre le terrorisme".

Source MAP

21 janvier 2009

Obama: Economie, économie et économie - l'état des lieux -!

011Wall Street a chuté de plus de 4 pour cent à New York, au moment même où l'on célébre dans l'allegresse générale l'investiture du nouveau locataire de la maison blanche, Barak Hossein Obama, qui inspire pourtant confiance et espoir à sauver cette économie profondément malade des tricheries de ses acteurs principaux.

Obama reconnait lui-même que son pays, les États-Unis, se trouve au milieux de la tourmante, tout en faisant montre d'une grande détermination, comme lors de sa campagne lectorale, à faire face aux défis de la crise des primes, de la santé, du chomqage, de l'energie et ... des guerres, léguées par son prédécesseur, qui a dû quitter la Maison Blanche sur la pointe des mpieds

Il n'y va pas par trent-six chemins en affirmant que l'économie s'est détériorée considérablement en raison de la cupidité et l'irresponsabilité de la part de certains fonctionnaires et aussi à cause de l'incapacité à faire plus dans les choix difficiles et à préparer le pays à une ère nouvelle.

Il a toutefois assuré ses compatriote, parmi lesquels ses électeurs, que malgré les difficultés, les objectifs seront atteints et les promesses tenues... !

21 janvier 2009

Coupe de la Ligue anglaise de football: Manchester United en finale

Londres, 21 janvier 2009 - Manchester United s'est qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue anglaise de football en battant mardi Derby County, club de D2, (4-2) en match retour comptant pour les demi-finales.
     Les buts de Manchester United ont été l'oeuvre de Nani (16'), O'Shea (22'), Tevez (34') et Ronaldo (89' sur pen), alors que Derby a réussi à réduire l'écart par Barnes (80' sur pen, 90').
     A l'aller, Derby County avait battu les champions d'Angleterre et d'Europe en titre (1-0).
     En finale, Manchester United devrait affronter le vainqueur de l'autre demi-finale retour Burnley (D2) - Tottenham Hotspur.
     A l'aller, les londoniens s'étaient largement imposés sur leur pelouse de White Hart Lane (4-1).

Source : MAP

21 janvier 2009

À l’ombre des platanes de Téhéran

Téhéran est un passage presque obligé pour découvrir l’Iran. A son égard, j’ai le plus souvent entendu des critiques : une ville mal aménagée, toujours encombrée et polluée. L’hiver y est rude et l’été, impitoyable, transforme la ville en une mer de poussière. L’air sec émane alors dans les ruelles étroites et les rues neuves dépourvues d’ombre, sans qu’un souffle d’air extérieur ne puisse laisser s’infiltrer un peu la fraîcheur de la nuit. Tracées au couteau, les larges avenues ne semblent pas garder un cachet particulier. Autant dire qu’à première vue, la ville n’a rien pour séduire. Peut-être que les détracteurs de Téhéran ont bien raison. Sans doute Chiraz ou Ispahan sont-elles des villes plus agréables à vivre. Sans doute. Mais n’empêche qu’aucune autre ville en Iran ne présente les particularités de Téhéran. Cœur culturel de l’Iran, centre politique et économique, Téhéran nous présente à sa manière une facette de l’identité iranienne.

teheran_arcPour tenter d’apprivoiser cette capitale aux dimensions tentaculaires, je m’engage dans l’infinie avenue ValiAsr. S’étendant sur trente-trois kilomètres, avec un dénivelé de quelques centaines de mètres, cette avenue constitue l’artère routière nord-sud la plus importante. Les bus de la ville mettent bien plus d’une heure pour la parcourir dans sa totalité. Ce petit jeu semble tout d’abord infernal, avec les arrêts et redémarrages intempestifs. Puis ce voyage en bus devient, à mes yeux d’étrangère, très instructif. Progressivement s’opère une sélection des passagers. A mesure que l’on s’éloigne du sud de ValiAsr, on atteint les lieux résidentiels les plus chics de Téhéran.

Une lumière blanche et saturée de poussière enveloppe le sud de la ville. Elle diffuse, à la manière d’un four, une chaleur implacable. Autant dire que cela concourre à son charme : apprécier le passé persan mais tout d’abord le mériter en supportant ce climat. Telle doit être la devise de tout voyageur à Téhéran. Les curiosités historiques et actuelles qui modifient le paysage urbain sont l’Université de Téhéran et l’université d’Amir Kabir. Elles donnent un ton estudiantin et intellectuel à tout le quartier d’Enghelab, achalandé de librairies. Encore un peu plus au sud, se trouvent le grand bazar de Téhéran où ne pas se perdre paraît être inconcevable, et le palais des Roses (le " Golestân ") qui était l’ancienne résidence des Rois Qâdjâr (1794-1925) et Pahlavi (1925-1979). Ce palais se trouve devant l’entrée principale du bazar.

Se situant à l’emplacement de l’antique citadelle du bazar, il est aujourd’hui recouvert de magnifiques parterres de fleurs. Ses cours pavées et ses bassins en faïence font de ce lieu une des merveilles de Téhéran. Les places de l’Imam Khomeiny et de l’Imam Hossein ainsi que toutes les rues qui les jouxtent (la rue Saadi avec son bazar aux vêtements, par exemple) sont autant d’endroits où flâner est un réel plaisir pour oublier un instant un quotidien morose, chargé de multiples problèmes économiques. Dans la rue Ferdowsi a été établi, dans les années soixante, le musée des Joyaux de la Couronne, rassemblant les plus beaux bijoux de l’Iran des siècles derniers. Sont à signaler le diamant Darya-ye Nur de 182 carats - le plus célèbre de ce lieu -, et l’énorme globe terrestre de 38 kg - composé de 53 506 pierres précieuses -, sans compter les innombrables épées et couronnes royales incrustées d’émeraudes, de saphirs et de perles.

Un peu plus haut, toujours sur l’avenue Vali’Asr, s’étend le parc résidentiel du dernier Châh, comprenant plusieurs palais qui appartenaient à différents membres de la famille. Ce site constitue un endroit incontournable pour comprendre l’histoire nationale et évaluer le faste dans lequel semblait vivre le Châh. De plus, ses abords ombragés permettent d’échapper un instant à la frénésie urbaine.

Les musées sont nombreux et parsemés à travers tout Téhéran : le Musée National d’Iran de la rue S. Yarjani, le Musée des Tapis, le Musée du Verre et de la Céramique, le Musée des Beaux- Arts.

Au nord, vers Tajrich et Shémiran, s’est constitué le nouveau pôle économique dynamique, surpassant l’ancien quartier royal. C’est désormais dans ce quartier que l’on trouve les boutiques et restaurants les plus chics de tout Téhéran. Ici, ce n’est plus le bleu persan des faïences qui triomphent mais le vert. Des jardiniers ont en effet œuvré afin de rendre le quartier plus agréable à vivre. Alors, franchir un grand portail et entrer dans un jardin deviennent des moments précieux. Une odeur de fraîcheur, de terre et de feuillage vous emporte vers des lieux bien loin de Téhéran. Les quartiers résidentiels sont par ailleurs placés au pied des montagnes. Ces quartiers dominent ainsi toute la ville et surtout ils reçoivent ce petit air frais émanant directement de la montagne. A la fin même de certaines de ces rues débutent les chemins de randonnée. C’est ainsi que de nombreux Téhéranais consacrent leur fin de semaine à l’ascension de la paroi rocheuse de Tochal.

Elodie BERNARD-
Tiré de la revue de Téhéran

Publicité
Publicité
Publicité